
Date de parution | 20/07/25 |
Texte et illustrations | Elise Levinson (ibrida folia) |
Nombre de pages | 74 |
Temps de lecture estimé | 2h |
Août 2024. Point final au manuscrit. Il me faudra un an pour savoir quoi en faire.
J’ai commencé par deux envois à des maisons d’édition, sans succès (en même temps, Minuit et Corti… mais ça aurait été beau de dormir sous le toit des Mille Plateaux ou de Prendre corps ! Bref…), puis j’ai longtemps hésité à poursuivre. Je sais ce que c’est. Soumettre ses mots, jauger « petites » et « grandes » maisons, être jaugée, en compétition avec tant d’autres… Précisément ce qui me heurte dans le monde actuel. Alors je me suis décalée.
J’ai regardé à l’intérieur… et au fond, il y avait une envie. Celle de partager ce texte et l’expérience qu’il embarque à sa manière, avec ses envolées et ses suées, lyriques et poétiques, et que cette expérience connecte avec d’autres expériences. Pas seulement proposer un contenu littéraire, mais une réciprocité. Car c’est là tout son objet.
UNE PLUME D’OISEAU, c’est une histoire d’amour, de désir, de reconnexion au vivant vibrant et juste hallucinant, en soi et autour de soi. C’est l’histoire d’une rencontre inattendue, d’un contact à un autre qui mène à soi, et à toutes leurs multitudes. Un chemin aussi merveilleux que bouleversant, car chemin d’un déséquilibre, d’un rapport de force sournois, et d’une tentative entêtée de liberté. Liberté d’une femme dans un monde d’hommes. Liberté d’une vivante dans un monde où la nature, comme les femmes, sont largement considérées comme faisant partie du décor, ou comme ressources, disponibles.
Un an après je peux l’écrire : sans le savoir, sans le vouloir, juste pour survivre, pour comprendre, pour traverser, pour grandir… cette écriture m’a ouverte à une recherche écoféministe.
UNE PLUME D’OISEAU, c’est le premier tome d’une réflexion qui en rejoint une plus large, politique, reposant sur l’hypothèse selon laquelle notre monde occidental moderne impose aux femmes et à la nature une logique commune – technique, compétitive et performative -, délétère pour le vivant parce qu’hégémonique. Comment déjouer les rapports de force et développer des relations plus réciproques entre humains et humaines, et entre vivant.es humain.es et non-humain.es (la « nature ») ?
Je poursuis mon écriture. Un second tome est en cours, car il reste à transformer, il reste des colères à exprimer, des réciprocités à inventer. Mais cette recherche, je ne veux pas la mener seule. Je vous propose d’y contribuer, très simplement, sur la base de votre lecture de cette œuvre poétique.
LA PROPOSITION !
Sur cette page, vous trouverez 2 FORMULAIRES :
- l’un à remplir pour accéder gratuitement au texte dans son intégralité. Je souhaite que mes mots soient lus, libres, et qu’ils rencontrent votre expérience.
- l’autre à remplir une fois votre lecture terminée (même incomplète). En échange de cette mise à disposition, je vous demande en effet de vous engager à :

Je ne vous demande pas de donner votre avis sur le texte, mais de me partager ce qu’il a opéré chez vous, comment il vous a rencontré.e, et comment vous l’avez rencontré. Un texte poétique comme support de réflexivité vous amenant à témoigner de vos relations aux autres et à la nature, pour nourrir la recherche évoquée plus haut… Partant.e ?
Les deux formulaires sont anonymes et sans collecte d’adresses mails.
EXTRAIT (1er CHAPITRE) :
LE FORMULAIRE 1 : accéder au texte intégral
Votre message a été envoyé
LE FORMULAIRE 2 : après la lecture
Vos réponses ont été envoyées
UN GRAND MERCI POUR VOTRE PARTICIPATION. Si vous pensez que ce texte, et plus globalement cette démarche de recherche, peuvent rencontrer d’autres personnes autour de vous, merci de leur partager l’adresse de cette page (et non le texte directement) : http://www.ibridafolia.art/une-plume-d-oiseau) 🙏

Quelques mots de mes bêta-lecteur.ices à propos du texte (tout de même… car tellement merci !) :
« C’est très inspirant, je découvre la force de la langue dès lors que l’on ose prendre des libertés avec elle ! »
« C’est vraiment top comme le vivant est un protagoniste à part entière. La notion d’art écologique y trouve tout son sens. »
« J’en vis comme un vertige. Une hybridation entre le cri tripal, l’aspiration poétique et les éclairs de la raison philosophique et biologique. »
« Je t’ai lue en apnée avec le waouh au ventre. C’est grand. »
« C’est un très beau texte, si poétique et intense. Et tes illustrations sont splendides. »
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