que le monde entier est en toi
Et si le petit chaperon n’Ă©tait pas rouge, mais jaune ? Et s’il ne voulait pas simplement traverser la forĂªt, mais y rester ? Ă€ l’heure oĂ¹ les forĂªts brĂ»lent, ce conte poĂ©tique propose d’explorer une autre relation Ă la forĂªt. Une forĂªt que l’on ne considĂ©rerait pas seulement comme un espace de production, un espace de loisirs extĂ©rieur Ă soi, mais comme un espace de vie, de rencontre de soi-mĂªme et des enjeux du monde.
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elle s’appelait suzanne
Tenir conte pour tenir compte. Une histoire qui s’est imposĂ©e Ă moi. Des visuels modernes pour une histoire ancienne, parce que passĂ© et prĂ©sent ne cessaient de se mĂªler. Une histoire difficile, voire indicible, et pourtant… L’art m’y a aidĂ©e, autorisĂ©e.
« Touchés par les destins brisés de leur famille, par une ressemblance physique, par tout ce qui les sépare d’eux, ils sont emplis de curiosité, de respect et de fierté, mais aussi de peine et de souffrance. Cette génération, assez près des événements pour en rencontrer les derniers acteurs et assez loin pour moins en souffrir, est-elle destinée à raconter l’histoire familiale ? Certains petits-enfants écrivains, en tout cas, se sentent désignés pour partir à la rencontre des fantômes.
GrĂ¢ce Ă eux, les fantĂ´mes se sont incarnĂ©s, mais la douleur n’a pas totalement disparu. Une chose est sĂ»re, la gĂ©nĂ©ration suivante n’aura pas Ă chercher, elle disposera de l’histoire familiale. Les livres de ces Ă©crivains sont cette indispensable ‘stèle de papier’ : ils mettent un terme Ă l’errance des morts sans sĂ©pulture. »
Aurélie Barjonet, Ivan Jablonka, L’Enfant-Shoah
lili, une curieuse hybride
Un stylo noir, des crayons de couleurs, de l’aquarelle… Une histoire Ă l’allure enfantine, des petits personnages rigolos… et quelques clĂ©s cachĂ©es pour faire face aux enjeux de notre monde. De la couleur, du dessin, de la poĂ©sie… parce qu’en ouvrant une porte Ă l’hybride qui est en nous, on ouvre une porte Ă la complexitĂ© du monde… parce qu’en prenant de la hauteur, on constate que ce qui apparaĂ®t d’abord comme une faiblesse peut se rĂ©vĂ©ler une force… parce qu’en tissant des liens avec l’autre, y compris l’autre en nous-mĂªme, on laisse une place Ă l’imagination fĂ©conde.
cody et les pensées persistantes
Un conte imaginĂ© Ă deux, et illustrĂ© en hybridant l’abstrait et le collage. Tout cela pour traiter en lĂ©gèretĂ© un sujet pas si simple de la vie de tous les jours : les pensĂ©es dĂ©valorisantes qui nous passent par la tĂªte, y repassent et insistent ! (les bougresses)