Il était une fois… des émotions, des sensations, des intuitions…
que j’ai dû écouter.
Il Ă©tait une fois… des hybridations…
que j’ai pas plus pu nier.
Il Ă©tait une fois… le besoin de comprendre…
et de raconter.

elle s’appelait suzanne

Tenir conte pour tenir compte. Une histoire qui s’est imposĂ©e Ă  moi. Des visuels modernes pour une histoire ancienne, parce que passĂ© et prĂ©sent ne cessaient de se mĂªler. Une histoire difficile, voire indicible, et pourtant… L’art m’y a aidĂ©e, autorisĂ©e.

« TouchĂ©s par les destins brisĂ©s de leur famille, par une ressemblance physique, par tout ce qui les sĂ©pare d’eux, ils sont emplis de curiositĂ©, de respect et de fiertĂ©, mais aussi de peine et de souffrance. Cette gĂ©nĂ©ration, assez près des Ă©vĂ©nements pour en rencontrer les derniers acteurs et assez loin pour moins en souffrir, est-elle destinĂ©e Ă  raconter l’histoire familiale ? Certains petits-enfants Ă©crivains, en tout cas, se sentent dĂ©signĂ©s pour partir Ă  la rencontre des fantĂ´mes.

GrĂ¢ce Ă  eux, les fantĂ´mes se sont incarnĂ©s, mais la douleur n’a pas totalement disparu. Une chose est sĂ»re, la gĂ©nĂ©ration suivante n’aura pas Ă  chercher, elle disposera de l’histoire familiale. Les livres de ces Ă©crivains sont cette indispensable ‘stèle de papier’ : ils mettent un terme Ă  l’errance des morts sans sĂ©pulture. Â»

Aurélie Barjonet, Ivan Jablonka, L’Enfant-Shoah

lili, une curieuse hybride

Un stylo noir, des crayons de couleurs, de l’aquarelle… Une histoire Ă  l’allure enfantine, des petits personnages rigolos… et quelques clĂ©s cachĂ©es pour faire face aux enjeux de notre monde. De la couleur, du dessin, de la poĂ©sie… parce qu’en ouvrant une porte Ă  l’hybride qui est en nous, on ouvre une porte Ă  la complexitĂ© du monde… parce qu’en prenant de la hauteur, on constate que ce qui apparaĂ®t d’abord comme une faiblesse peut se rĂ©vĂ©ler une force… parce qu’en tissant des liens avec l’autre, y compris l’autre en nous-mĂªme, on laisse une place Ă  l’imagination fĂ©conde.

cody et les pensées persistantes

Un conte imaginĂ© Ă  deux, et illustrĂ© en hybridant l’abstrait et le collage. Tout cela pour traiter en lĂ©gèretĂ© un sujet pas si simple de la vie de tous les jours : les pensĂ©es dĂ©valorisantes qui nous passent par la tĂªte, y repassent et insistent ! (les bougresses)

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