L’art écologique, pour certain.e.s “éco-art”, est difficile à définir, tant ses formes et la nature des engagements de ses artistes sont variées.

Dans l’ouvrage de référence “Un art écologique : création plasticienne et anthropocène” l’historien de l’art Paul Ardenne le circonscrit néanmoins grâce à “cette donnée qualitative venant marquer le champ des arts plastiques à mesure que l’on avance vers le XXIe siècle : le souci croissant pour tout ce qui a partie liée avec l’enjeu écologique, le respect de l’environnement et les formes de vie dites “écosophiques”, c’est-à-dire désireuses de voir se pacifier et se rééquilibrer les relations entre l’humain et les écosystèmes.”

Ainsi peut être qualifié de “en devenir écologique”, “éco-artiste” ou “artiste vert”, un artiste :

  • “opèrant dans l’espace naturel, dans le sillage du Land art”
  • “documentant un état de crise écosystémique”
  • “faisant son bien et sa matière de la dénonciation des anomalies des rapports entre territoire de vie et activités humaines”
  • “mû par le souci du care, du soin à apporter aux relations avec autrui et l’environnement”

Je crois me situer dans le 4ème point 🤗

Ce livre est une mine d’informations et d’analyses sur l’art écologique. Je le recommande évidemment !

https://www.lamuette.be/produit/test-un-art-ecologique/

Si le temps vous manque néanmoins, vous pouvez également découvrir la pensée de Paul Ardenne, et de ses invités triés sur le volet, dans l’excellent podcast “L’art est l’environnement”, en 4 épisodes :

  1. Créer en pleine nature
  2. Qu’est-ce que “l’art écologique” ?
  3. L’éco-création : l’art en symbiose avec la nature ?
  4. En quoi l’art écologique est-il aussi un art militant ?

C’est ici :

https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/serie-l-art-est-l-environnement

Bonnes lectures et écoutes !

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